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Résumé 2 - COMPRENDRE LES URLS


Lien vers l'activité : Comprendre les urls

Dernière modif. : 18 09 2023

URL

Signification : Uniform Resource Locator, soit « localisateur uniforme de ressource »

Exemple : http://info.cern.ch/hypertext/WWW/TheProject.html

On voit que l'adresse fournie est composée de plusieurs parties :

  • Le protocole : on explique dans quelle langue on parle : Ici http://
    • http: : on commence par signaler le protocole qu'on désire utiliser pour communiquer avec le serveur HTTP. On doit faire suivre le nom du protocole par le caractère « deux points ».
    • // signale que notre protocole nécessite qu'on fournisse une adresse (ici un serveur HTTP) et que nous allons le transmettre juste après.
  • L'adresse éventuelle du service à joindre : on explique à qui on veut parler. Ici info.cern.ch
    • info.cern.ch : cette partie identifie clairement le serveur du site sur lequel on doit se connecter.
  • La requête au service pour atteindre la ressource : on explique la ressource qu'on veut obtenir à service précédent. Ici /hypertext/WWW/TheProject.html

Remarque : Une adresse commençant par / veut dire que l'adresse qui suit est une adresse absolue sur le site : on va donner un chemin partant du « début », la racine du site.

HTTP

HTTP veut dire Hypertext Transfer Protocol, soit protocole de transfert hypertexte.

Il s'agit du protocole de communication client-serveur développé pour le World Wide Web en 1990.

Simple et élégant, ce protocole a néanmoins un gros défaut : il ne crypte en aucun cas les données lors du transfert. Si quelqu'un écoute la communication, il peut donc connaître la teneur de l'échange entre le serveur et le client.

HTTPS

HTTPS (avec un S pour sécurisé) est une variante du HTTP : dans cette variante le message est crypté. Seul le serveur et le client peuvent connaître la teneur de l'échange.

Si quelqu'un écoute le serveur, il peut savoir avec qui il communique. Par contre, il ne pourra pas connaître le contenu de l'échange. C'est déjà mieux.

Nous verrons par contre que le HTTPS peut être dangereux du point de vue de la liberté du Web : le protocole nécessite la présence d'organismes certificateurs qui peuvent donc être influencés et refuser certaines certifications.

Réponse à une requête HTTP

Le serveur répond d'abord par un code :

  • 200 : requête acceptée et document envoyé
  • 304 : requête acceptée mais le document est déjà en mémoire et n'a pas changé depuis le dernier envoi (mémoire cache)
  • 404 : la requête n'a pas pu aboutir

Les navigateurs permettent de voir les réponses reçues. Sous Firefox : menu - outils de développement - réseau.

Quelques informations visibles

  • Adresse IP : c'est l'adresse qui permet de localiser le serveur
  • Nature de la requête initiale :
    • GET : pour obtenir une ressource
    • POST : pour transmettre des données au serveur (mot de passe, validation de formulaire ...)

Nom de domaine

Lorsqu'on possède un nom de domaine (cern.ch, wikipedia.org …), on peut se créer autant de sous-domaine qu'on le désire. Par contre, ils seront toujours à gauche dans le nom permettant d'accéder au site, pas à droite.

Ainsi, le propriétaire de infoforall.fr peut créer les sous-domaines suivants :

  • www.infoforall.fr
  • nsipourtoujours.infoforall.fr
  • jecomprendsrienalinformatique.infoforall.fr

Dans tous les cas, le propriétaire reste le même.

Le sous-domaine le plus courant est www pour world wide web. Il était utilisé très couramment pour montrer que cette adresse menait à un site Web.